Devenir franchisé ?

Le savoir-faire du franchiseur

Une assistance continue. Le franchiseur transmet son savoir-faire commercial et technique. Il assiste le franchisé dans la gestion de son affaire en ce qui concerne la vente, les actions de promotion, l’organisation, mais l’accompagne aussi sur des problématiques plus ponctuelles telles que, par exemple, le recrutement. Cette transmission est donc l’élément central du contrat de franchise. Tout passera par la délivrance de formations adaptées, aussi bien avant le démarrage de l’activité que pendant toute la durée du partenariat.

De nombreux atouts. Une création sous couvert d’une franchise booste en général les chances de réussite. Le franchiseur est souvent un bon filet de sécurité dans la mesure où le franchisé jouit immédiatement de la notoriété d’une marque connue, de précieux moyens logistiques, mais ­surtout de son expérience.

À noter. Pour autant, ce dernier reste un commerçant indépendant responsable à part entière de son entreprise. En cas de faillite, lui seul devra régler les factures.

Pour quelles activités ? Pour une activité positionnée sur un marché où la concurrence est intense, le recours à une enseigne à forte notoriété permet de se démarquer dès le départ. La « captation » de clientèle est grandement facilitée ! Pour des secteurs qui souffrent d’une mauvaise image, comme, par exemple, la réparation automobile, la commercialisation de piscines ou de cuisines, les agences immobilières, les consommateurs sont rassurés par un réseau structuré et reconnu. Plus généralement, pour toute activité nécessitant une forte capacité logistique et organisationnelle, force est de constater que les moyens apportés alors par le franchiseur simplifient les choses.

Avant de se lancer...

Renseignez-vous ! Toute l’information sur la franchise que vous convoitez est facile à obtenir via le Web et les ouvrages existants dans ce domaine ou via certains organismes professionnels tels que la Fédération française de la franchise (FFF) qui regroupe 120 franchiseurs.

Conseil. Ne vous laissez pas guider aveuglément par le franchiseur qui a forcément un intérêt financier à cette collaboration. Réalisez une étude de marché sérieuse en ne vous contentant justement pas des données fournies par celui-ci. Interrogez directement certains franchisés.

Examinez avec soin le contrat de franchise. Bénéficiez-vous d’un droit au renouvellement et, si non, êtes-vous indemnisé ? Sachez d’ailleurs qu’un franchisé peut prétendre à des dommages et ­intérêts en cas de refus de renouvellement abusif. À quelles conditions pourrez-vous céder votre entreprise ? La rupture anticipée du contrat rend applicable la clause pénale : le franchisé doit ­verser les indemnités prévues à l’origine du contrat pour un montant qui est soit variable ­(calculé selon une règle prévue à l’origine), soit fixe. Si la cession intervient en fin de contrat, le franchisé présente son repreneur au franchiseur par application de la clause d’agrément. Du fait du caractère intuitu personae du contrat (il a été conclu à l’origine en considération de la personne du franchisé), le « premier venu » n’est évidemment pas apte à intégrer le réseau. Serez-vous soumis à une obligation de non-concurrence ou de non-affiliation ? La première interdit généralement pour un an à l’ancien franchisé de continuer à exercer son métier sur l’ancien territoire ­d’exploitation. La seconde, plus souple, l’empêche de rejoindre ou créer une chaîne concurrente.