GESTION - FINANCES - FINANCEMENTS - 03.04.2014

Des financements alternatifs au crédit bancaire ?

Votre banquier, comme toutes les banques en général ces temps-ci, est réticent à l’idée de vous accorder un prêt dont vous avez besoin pour développer votre entreprise. Peu importe, des financements alternatifs existent ! Lesquels ?

L’affacturage

Rachat de créances. Le procédé consiste à céder tout ou partie de votre poste client à une société spécialisée, appelée « factor », le plus souvent filiale d’un établissement bancaire. Celle-ci rachète les créances clients et vous verse immédiatement 90 % des sommes attendues.

Financement rapide du besoin de trésorerie. Cette rentrée d’argent immédiate évite ainsi les semaines d’attente de l’échéance fixée sur chaque facture et convenue avec votre client.

Et les relances par le factor ! Dès la mise en place du contrat de factorisation, vos clients débiteurs sont informés qu’ils devront désormais adresser leur règlement à l’ordre du factor. De cette façon, ils devront s’attendre à des relances systématiques dès retard de paiement.

Conseil. Lors de la phase de démarrage ou en période de croissance, l’affacturage semble une solution très pertinente pour financer vos besoins financiers croissants, d’autant plus si vous avez parfois tendance à négliger le suivi client par manque de temps, ce dernier étant pourtant cruellement consommateur de trésorerie.

Le crédit-bail

Si votre banquier rechigne à vous accorder un prêt, il vous guidera tout naturellement vers le crédit-bail. Et ce mode de financement, certes plus coûteux qu’un prêt bancaire, présente néanmoins de nombreux avantages.

Un financement intégral. L’avantage « numéro 1 » du crédit-bail, c’est que vous avez un financement intégral parce que le crédit-bailleur reste propriétaire du bien, ce qui constitue une garantie pour lui. Si vous ne payez plus, il reprend son matériel et peut, en plus, vous demander des indemnités contractuelles.

Un financement souple. Ensuite, vous pouvez rendre le bien à la fin de la période. Si votre activité n’est plus au rendez-vous, vous avez le choix d’exercer ou non l’option de rachat à la fin du contrat. Par ailleurs, vous avez une certaine souplesse sur la durée de remboursement, qui n’est pas réglementée de manière aussi pointue comme pour l’amortissement en cas d’acquisition... ce qui peut vous permettre d’augmenter vos charges et donc de payer moins d’impôts.

Pas de TVA à avancer. Également, à l’acquisition, il n’y aura pas de TVA à avancer car la TVA, si elle est déductible, sera payée régulièrement tout au long de la durée de location.

Et un bilan amélioré. Enfin, vous améliorez la présentation du bilan dans lequel n’apparaît pas l’endettement au passif, bien qu’une mention en annexe soit requise.

Mais encore...

Ouvrir votre capital à d’autres actionnaires. Plusieurs dispositifs fiscaux ont été créés pour inciter les investisseurs à entrer dans le capital des PME. La loi de finances 2014, avec le dispositif PEA-PME, vient ajouter aux traditionnelles réductions d’ISF la possibilité pour les contribuables d’investir dans les PME cotées et non cotées avec les mêmes avantages que le PEA.

Une subvention. Environ 4 500 dispositifs d’aides publiques sont proposés aux entreprises par les services de l’État, les organismes publics ou les collectivités locales.

Conseil. Rendez-vous sur le site http://www.aides-entreprises.fr pour vérifier si vous pouvez obtenir une subvention pour votre projet.

Si votre banquier est réticent à vous accorder un crédit classique, il le sera beaucoup moins pour accepter un crédit-bail. L’affacturage est par ailleurs une solution pertinente pour financer vos besoins financiers. Mais aussi, peut-être pouvez-vous prétendre à une aide publique parmi les 4 500 existantes !

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